Né en 1946 à Paris, Jean-Claude Fitoussi alias Zafi de son nom d’artiste qui est un hommage à ses parents, est un artiste peintre qui vit et travaille au cœur de la ville de Cognac.

Issu d'une famille de 11 enfants,il est le 7ème enfant de la fratrie. Il passe une partie de sa jeunesse en centre de redressement à Bel-ile-en-mer. C'est lors de cette période qu'il trouve pour la première fois cette envie de peindre, probablement un désir profond de s'exprimer, d'extérioriser. Seulement, il sera orienté vers une toute voie, celle du bâtiment. Par la suite, Jean-Claude Fitoussi entouré des siens est déjà à 20 ans familier avec la culture en voyant deux de ses sœurs comme danseuses du chanteur Claude François, qui seront les premières Clodettes ou encore d’autres sœurs côtoyant le monde du cinéma.  

Zafi Artiste peintre

Ce n'est que bien plus tard, lorsqu'il travaille au sein du journal parisien France-Soir, que son côté artiste ressurgit, une période où il côtoie quasi quotidiennement le journaliste et patron de presse Pierre Lazareff. Jean-Claude Fitoussi se plonge alors dans la photographie, il arpente Paris avec son appareil photo sur un style à la Cartier-Bresson ou Robert Doisneau. Ce fut sa première activité artistique, après quelques années à immortaliser la capitale, c'est à partir de 1968 que Zafi commence à fréquenter les musées parisiens où il rencontrera même un dimanche et par hasard l’artiste Pierre Soulage dans le musée du Trocadéro.  Il ira même jusqu'à se rendre à Auvers-sur-Oise sur la tombe de Vincent Van Gogh, ainsi que dans la chambre où le peintre vécut. Ce moment de recueillement sera pour lui un véritable déclic. Par la suite, dans les années 70, il arpentera encore la capitale de jour comme de nuit mais cette fois çi avec son taxi qu’il conduira entre 78 et 85, une période où il gardera de nombreux souvenirs et anecdotes mémorables. A la fin des années 80 et début 90, Jean-Claude Fitoussi en compagnie de son jeune fils et d’une de ses sœurs reprendra son appareil photo pour capturer les street artistes de la capitale en action et leurs graffitis. 

Autodidacte,ce n’est que vers la cinquantaine que Jean-Claude Fitoussi se lance dans ses premières créations picturales sous la signature de Zafi, une signature dont les initiales réunissent ses deux parents. Comme une éponge,il s'imprègne et s’inspire des plus grands maîtres,une manière pour lui de s'exercer en se baladant entre expressionnisme et art brut avant de passer un temps incalculable sur le cubisme  et notamment Pablo Picasso pour qui il se passionne. Un univers dans lequel il trouvera enfin de quoi nourrir son désir de création, il regarde, lit, étudie, apprend à manier le pinceau, à maîtriser les couleurs, les formes, peignant et repeignant encore et encore, avant de s’autoriser enfin à s’exprimer par lui même, transmettant et partageant alors son propre univers.

En 2010, Jean-Claude Fitoussi échappe à un drame. Il travaille encore comme agent sur un site de la ville et n’est qu'à quelques mois de sa retraite mais demande à partir flairant la mauvaise ambiance. Une fois son poste quitté, il apprend 6 mois après la mort des ses 3 collègues victime d’un tireur fou. Désormais libre, il se consacrera davantage à la peinture en créant toujours des œuvres sur papiers et sur toiles en petits formats. Après ces quelques années où il acquiére une technique qu’il maîtrise de plus en plus, son style qui deviendra unique et inimitable prend progressivement forme sous l'œil de son fils qui découvre l’art grâce à ses créations et deviendra son premier fan. Son art est déjà si contagieux que tous deux s'apprêtent sans le savoir à former un duo exceptionnel. 

C’est à partir de 2014 que le travail de Zafi est confronté à l'œil du grand public à la galerie d’art que vient d'ouvrir son  fils. Après seulement une exposition collective deux ans auparavant dans une chapelle en Charente au coeur de Cognac,certaines de ses peintures figurent aux côtés d’artistes contemporains déjà très émergents voir de renoms. Mais voilà, le coup de pinceau de l’artiste est large, Zafi aime encore s’accorder quelques écarts en reproduisant ou interprétant des œuvres de maîtres. Le duo que forme ce jeune galeriste et l'artiste aura un impact considérable pour la suite. Le travail de Zafi change peu à peu et évolue, les premiers grands formats voient le jour et ses créations laissent de moins en moins indifférent, interpellent, interrogent. Zafi crée et installe sa patte artistique mélangeant des styles et genres parfois différents ou il associe avec une certaine facilité déconcertante ses fameux personnages avec d’autres styles. Il gardera ce fil ce conduite artistique le cubisme qu’il prendra soin de moderniser tout en l’associant parfois avec du figuratif, où éclatent autant les formes géométriques que les couleurs puissantes. Telle un maître de chai, il assemble, mélange, compose jusqu'à autosatisfaction, même si il ne cessera de dire “qu’il n’y pas de limite, le cubisme est une création sans fin…”. 

Lannée 2018 est une année artistique importante pour l’artiste où son travail sera mis en lumière lors d'un défilé de mode Parisien dont le thème sera un hommage à Picasso. A cette occasion une créatrice fera quelques robes inspirées par le travail de Zafi. Cette même année, les œuvres de l’artiste de Cognac séduisent le célèbre promoteur-architecte Américain Mohamed Hadid, pere des célèbres mannequins du même nom. Également artiste peintre et surtout déjà reconnu dans le monde entier pour ses créations immobilières, c’est à partir d’un véritable coup de cœur pour les peintures de Zafi que naîtra entre ces deux passionnés et artistes une exceptionnelle collaboration humaine et artistique avec la création régulière de diverses œuvres peintes entre Cognac et Los Angeles. Une histoire qui sera partagée sur des magazines à Los Angeles et au Moyen-Orient. Cette fin d’année 2018 sera couronnée par le grand média national “Arts Magazine International” qui consacrera sa couverture au travail de l’artiste  avec une double page citant comme critique “Des œuvres inspirées et inspirantes, renouvelant avec maestria le mouvement cubisme”. Un joli destin pour le peintre Zafi, lorsqu’on sait que Fernande Olivier, première femme de Pablo Picasso repose à Cognac, tout près de son atelier. L’année qui suit en 2019, Zafi fait preuve de générosité et offre une très belle peinture qui fera l’objet d’une vente aux enchères à la maison Parisienne Drouot en faveur du Téléthon et la recherche medicale, en plus d'être exposer sur France Télévision, elle obtiendra un des meilleurs gains parmi les 37 œuvres. 

Après une longue période au ralenti suite à la crise sanitaire qui mettra le monde de la culture à l'arrêt, le travail de Zafi attendra 2023 et cette année importante forte en événements, où il verra son travail récompensé d’un certificat de mérite artistique pour l'ensemble de son oeuvre décerné le musée Pinacothèque du Luxembourg, ainsi que l’année suivante. Une reconnaissance qui encourage doublement l’artiste et son travail qui depuis un an peint avec un seul œil. En proie à une importante perte de vue, Zafi qui a démarré un traitement mensuel de longue durée depuis 2022 pour conserver son oeil, a su s’adapter et une nouvelle composer avec ce désavantage. Un inconvénient qui pousse l’artiste à créer et réaliser le meilleur de son art. 

Cette même année, son travail sera mis à l’honneur pour célébrer les 250 ans de la maison de Cognac Roullet avec la sortie en édition limitée de la carafe cubiste XO ART DE ZAFI. Une année où ses œuvres seront exposées sur grands salons d’art internationaux à Zurich et Lausanne (Suisse), Bruxelles ou encore le prestigieux Art Fair Luxembourg où l'artiste fera exceptionnellement le déplacement, une de ces rares apparitions. 

zafi, artiste international dont les œuvres se collectionnent dans de nombreux pays, s’inscrivent dans une continuité et perpétue à contre courant des tendances actuelles, un mouvement qu’il modernise tout en imposant son propre style.

"Un travail qui fleure bon le renouveau" (Art Magazine)